Cette rubrique s’adresse aux personnes vivant en Nord-Charente (Pays du Ruffecois, Confolentais, Terres de Haute Charente, Chasseneuil sur Bonnieure), y travaillant, qui ont vécu, qui sont victimes de violence ou qui vivent des situations traumatisantes, ainsi qu’aux personnes témoins de ces situations.
Ces situations traumatisantes sont le plus souvent liées aux interactions entre personnes (enfance maltraitée, harcèlement scolaire, violences sexuelles, violence conjugale, harcèlement au travail, délinquance, attentats), mais elles peuvent aussi résulter d’accidents ou de catastrophes naturelles. Quelles qu’en soient les conséquences physiques, ces situations traumatisantes provoquent toujours une blessure psychique qui aura besoin, elle aussi, de cicatriser. Souvent, le seul fait d’avoir été témoin de violences subies par autrui peut créer en soi un traumatisme.
1. VIOLENCE ACTUELLE :
vous êtes actuellement victime de violences, ou dans une situation douloureuse
Vous êtes victime de violence, qu’elle soit physique ou psychologique, vous souffrez moralement ou physiquement, vous avez peur, honte, vous ne savez pas quoi faire, vous avez besoin d’écoute et de soutien…
Quand il n’y a ni coup, ni blessure, ni rapports sexuels forcés, il peut être difficile d’être sûr.e qu’une relation avec une certaine personne (partenaire, collaborateur…) reste dans les limites de ce qui est acceptable, surtout quand un lien affectif fort vous lie à cette personne. Il peut être difficile d’être certains.e que vous êtes victimes de violences psychologiques.
Ce violentomètre pourrait vous aider à apprécier votre situation. Vous trouverez aussi dans la médiathèque une vidéo expliquant la différence entre une relation conjugale avec des conflits, et la violence conjugale quand elle se manifeste uniquement par des paroles. A l’Association Colimaçon, comme dans plusieurs Associations d’aide aux personnes victimes de violences (voir les “Numéros d’aide”), vous trouverez de l’aide pour y voir clair, de façon gratuite et anonyme si vous le désirez : n’hésitez pas à le demander.
Le violentomètre : un outil pour évaluer votre situation
Pour le visualiser en grand format, cliquez sur les liens suivants :
Vous êtes victime de la violence d’une personne : c’est une erreur de croire que supporter sa violence permettra de changer cette situation : observez combien elle dure, les dégâts qu’elle provoque et que les crises ne cessent pas. Agissez. Toutes les personnes concernées en ont besoin. Faites-vous aider pour que la situation puisse changer, à l’Association Colimaçon, ou aux Associations d’aide aux personnes victimes de violences (voir les “Numéros d’aide”) : vous trouverez de l’aide pour apaiser les choses, et de façon gratuite et anonyme si vous le désirez : vous n’avez rien à perdre.
Vous avez une idée précise des actions à entreprendre pour changer la situation (soutien psychologique, aide aux démarches pour changer de travail, de logement, suivre une formation, suivi médical, foyer d‘hébergement d’urgence, certificat médico-judiciaire, mesures de protection juridique, intervention des services de sécurité …) : vous trouverez les coordonnées des services correspondants dans la rubrique “Numéros d’aide”.
Mettre fin à une relation marquée par la violence de l’autre contre vous peut ne pas suffire : il sera également important pour vous d’apprendre à évaluer vos relations, afin de ne pas reproduire semblable situation. Cet objectif peut être travaillé en psychothérapie.
Enfin, bien que convaincu.e que justice doive être faite contre l’auteur.e de violences, et aussi qu’il faut protéger les autres de cet.te auteur.e, vous n’avez pas pu porter plainte contre lui.elle. Une certaine solidité intérieure est nécessaire pour cette démarche – dans le fonctionnement actuel de nos institutions. Évaluez votre état et mettez en place un soutien psychologique si vous l’engagez.
2. APRES TRAUMATISMES :
Vous pensez avoir vécu un évènement ou une période traumatisants
Les violences subies dans l’enfance, surtout quand elles ont été le fait d’adultes ayant participé à votre éducation, sont le plus souvent vécues par les enfants comme “normales”.. et cette conviction peut perdurer plus ou moins consciemment à l’âge adulte. Aussi peut-il être difficile de réaliser qu’il existe un lien entre des difficultés vécues à l’âge adulte (maladies, dépressions, TOC, insomnies, phobies, troubles du comportement alimentaire, addictions et usage de substances, prostitution, comportements violents dans les relations avec les autres …) et ces violences subies dans l’enfance. Pourtant, la solution de ces difficultés passe souvent par la guérison du traumatisme vécu dans l’enfance.
Longtemps, et parce qu’il n’existait aucun soin efficace dans ces situations de traumatismes non cicatrisés, l’habitude était de dire : “ Oublie ! C’est du passé ! Tourne la page ! “, ce qui ajoutait un poids de culpabilité et un sentiment de solitude à ceux.celles qui n’y arrivaient pas. Il existe désormais des techniques de psychothérapie permettant de se rétablir – même des décennies plus tard. Guérir n’est pas oublier (c’est impossible) : guérir est se libérer de la douleur morale liée à ces traumatismes. Pensez à poser la question aux professionnel.les qui vous accompagnent pour vos difficultés physiques, sociales et avec vos proches. A Colimaçon, nous pourrons vous aider à trouver un professionnel pour “tourner la page” de ces traumatismes.`
Chez les adultes aussi, les situations de destruction de soi (maladies, dépression, addictions, suicide, automutilation, prostitution, abus de substances …) ou de l’autre (paroles, gestes et actions violents, et c’est “ plus fort que soi” ) sont souvent la conséquence de traumatismes qui n’ont pas été soignés. Interrogez à ce sujet les professionnels auxquels vous avez affaire pour en sortir.
La blessure psychique occasionnée par de nombreuses situations ressenties comme violentes cicatrise souvent d’elle-même dans les semaines qui suivent, surtout si vous avez bénéficié d’un environnement favorable. On ne parle d’état de “ Stress Post Traumatique” que lorsque les troubles durent au-delà de trois mois. Il est possible d’évaluer les chances que la maturation apportée par la vie guérisse la blessure. Si vous vous demandez à quel stade de cicatrisation en est votre blessure psychique, à Colimaçon comme dans les Associations d’aide aux personnes victimes de violences (voir les “Numéros d’aide”), le bilan peut en être fait avec vous.
3. TÉMOIN DE VIOLENCES : Vous vous demandez si vous devez agir après avoir été témoin de violences inter-personnelles
Vous êtes témoin de violences ou vous soupçonnez de la violence chez un membre de votre famille, des amis, collègues, voisins…?
La violence s’apaise rarement d’elle-même : agissez, en veillant à préserver chaque fois que nécessaire votre anonymat. Il existe de nombreux services habilités à intervenir, dont vous trouverez les coordonnées dans la rubrique “Numéros d’aide”.
En particulier si vous soupçonnez une violence conjugale, ne vous mettez pas en situation de vous reprocher la mort de quelqu’un : en France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son partenaire actuel ou d’un ex. La grossesse, la période de la séparation d’un couple, le moment où leurs enfants passent de la garde d’un parent à celle de l’autre sont des situations à haut risque de passage à l’acte meurtrier. Avertissez les services sociaux, de Sécurité ou de Justice.
Que faire ?
Vous êtes victime de violence ?
Contactez Colimaçon :
Adresse courriel : colimacon16500@gmail.com
N° de téléphone : 07 54 21 86 73
Ou recherchez dans cette page les numéros d’aide :
Vous êtes témoin de violence ?
Contactez Colimaçon :
Adresse courriel : colimacon16500@gmail.com
N° de téléphone : 07 54 21 86 73
Ou recherchez dans cette page les numéros d’aide :
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